Chez les Coeurs, le bizutage par excellence reste sans conteste le logement des filles. En effet, le pavillon étant une haute tour sans ascenseur, ce sont toujours les nouvelles recrues que l'on relègue aux étages les plus élevés Une autre tradition des bizutages, suivie par d'autres étudiants de divers cercles restent les JHC, journée horreur commune durant lesquelles les élèves doivent s'habiller de la façon la plus ridicule possible.
Excellant dans l'art des fêtes costumées, les Coeurs en organisent plusieurs tout au long de l'année et sont chargées par l'Administration du campus des déguisements du Grand Festival de Mai ainsi que du carnaval de février.

Véritable chef d'oeuvre d'architecture, le pavillon des Coeurs est une haute tour de sept étages, grenier et cave compris. Un escalier couvert s'élève à l'extérieur et dessert toutes les pièces, y compris la fameuse "pièce vagagonde" (voir ci-dessous). Evidemment, un escalier intérieur permet d'accéder aux divers étages, et des bottes de Sept Lieues sont posées à chaque palier.

En dehors d'un séjour clair, lumineux et souvent en désordre, les Coeurs disposent d'une cave spacieuse dans laquelle elles ont installé tout le confort nécessaire à leurs soirées. De même, le grenier du cercle est rempli d'objets tous plus surprenants les uns que les autres et demeurent accessible à tous les membres du cercle. Son accès est contrôlé par une porte verrouillée, les pendentifs du cercle servent de clés.

Carreaux Si les Coeurs n'ont à proprement parler rien contre l'autre cercle féminin du campus, et qu'elles aiment partager plusieurs bizutages, les deux sororités ne sont pas particulièrement liées.

Trèfles Même s'il est indéniable que les Coeurs sont plus studieuses que les Trèfles, ces deux cercles ne manquent jamais une occasion de faire la fête ou d'organiser un bizutage commun. Il n'est pas rare que certains Trèfles viennent aider aux fêtes préparées par les Coeurs, et servent par la même occasion d'hommes à tout faire.

Piques Grâce à la diplomatie sans faille de leurs présidentes (et quelques verres d'alcool au besoin), les Cœurs entretiennent de bonnes relations avec les Piques. L'activité principale de ces deux cercles restent les séances de révision dans le pavillon des Coeurs, spécialement rangé pour l'occasion.

Qui ne connaît pas les célèbres chasses aux photographies des Carreaux ? Munies simplement d'une carte du campus et d'un appareil photo, les nouvelles recrues du cercle sont chargées de parcourir le campus lors d'une journée de cours (à laquelle elles sont sensées assister, bien évidemment) pour y photographier des choses aussi diverses qu'un professeur chassé par un dragon-mandragore ou gnome en costard-cravate. Bien évidemment, rien n'interdit de provoquer une photo. Seule règle, ne pas arriver à la taverne du Dragon-Mandragore après 20 heures, pour présenter aux Aînées ses clichés, un verre à la main. Les filles qui réussissent le plus vite leurs listes peuvent choisir leur chambre au cercle pour un mois.

Légèrement plus petit que les originaux, le pavillon des Carreaux est une reproduction des châteaux français du moyen-âge tardif et par certains endroits du très célèbre château de Versailles. Autant dire que les élégants murs crème et les toits bleus cachent une décoration intérieure aussi belle que la façade. Un parquet sans la moindre écharde, des plafonds plus haut que la moyenne décorés de fresques diverses réalisées par les artistes du Cercle, des pièces spacieuses et bien éclairée ... Ce pavillon se démarque par son bon goût et l'ajout subtil de meubles design au milieu d'une décoration plutôt rococo.

La seule pièce qui ne contienne aucun meuble est la célèbre Salle aux Miroirs du cercle. Entièrement tapissées de miroirs de forme, taille et provenance diverses ( du château antique à la boutique du coin ), il suffit de se regarder fixement dans l'un de ces miroirs pour être téléporté devant son "jumeau" quelque part sur le campus. Afin de piéger ceux qui aimeraient utiliser les miroirs sans être membre du cercle, les Carreaux n'ont pas installé une seule étiquette qui explique la destination des miroirs. Il paraît même que certains mènent dans les appartements privés de la Directrice, un piège hautement dissuasif... Les miroirs fonctionnent dans les deux sens, ainsi il est possible d'entrer chez les Carreaux sans problèmes à condition de savoir quel miroir fixer.

Coeurs Un peu trop éloignées des études à leur goût, les Carreaux n'apprécient pas toujours le comportement des Coeurs. Malgré cela, une bonne entente mutuelle perdure entre les deux cercles qui organisent parfois des bizutages communs.

Trèfles Là encore, il s'agit d'un cercle un peu trop éloigné des études à leur goût. Cette fois, il faut avouer que les Carreaux n'ont absolument pas tort de penser que les Trèfles s'intéressent à beaucoup de choses, mais pas leurs études. Quelques activités sont organisées, sans qu'il y ait une entente exceptionnelle.

Piques En revanche, les Piques sont un cercles que les « demoiselles du château » apprécient nettement plus. Comme elles, les membres des Piques savent s'amuser et ne pas mettre de côté leurs études. Les deux cercles sont assez liés et n'hésitent jamais à se rendre service mutuellement.

Ici, l’accent est mis sur le chacun pour soi, tout en étant membre de la fraternité. Ils agissent chacun de leur côté mais au final, ça rend quelque chose de très correct : souvent premiers dans les compétitions sportives qu’ils organisent régulièrement, ils se targuent d’entretenir une très bonne ambiance. Bien sur, le bizutage est de mise, mais il est organisé de façon beaucoup moins théâtrale que chez leurs rivaux. Les Piques sont connus pour organiser des fêtes, grandioses, souvent avec la participation des Carreaux. Bal où les valseurs sont tirés au sort, soirée barbe à papa qui donne à leur bateau une vague allure de fête foraine… les Piques font leur possible pour inciter les élèves à mieux se mélanger, histoire de contracter par la suite, après lUniversité, les meilleures alliances possibles.

Là encore, il s'agit d'un pavillon inspiré d'un bâtiment célèbre. Mais cette fois, le mot "bâtiment" est à prendre au sens large puisqu'il est question d'un bateau de modèle "transatlantique" comme on en fabriquait au début du siècle dernier. Le nom sur la coque a été effacé depuis le temps, et le glorieux navire reste échoué sur une l'une des berges du lac ; mais il est équipé de tout le confort moderne.

Hormis les bords de portes légèrement surélevés qui font trébucher les bizuts et le pont qui devient glissant dès les premiers jours d'hiver ( et expédie cette fois les bizuts sur le lac lui aussi gelé, la vie du pavillon continue de s'organiser comme celle d'un navire. Les bizuts font office de mousses, le président occupe la cabine du capitaine et les réunions se passent dans la salle de la Carte. La carte qu'elle contient est à la hauteur du splendide navire : elle localise sur un champ de dix kilomètres (campus et Mélèze compris donc) la moindre utilisation d'un pouvoir, dans un délai de cinq jours. Un élève qui aura utilisé son Don il y a moins de cinq jours sera représenté sur la carte comme une petite silhouette qui suivra fidèlement les déplacement de l'original.

Les cercles masculins ne pouvaient pas trouver un bijou, si bien qu'il leur a fallu un accessoire quel qu'il soit. Finalement, les Trèfles et les Piques (qui ne formaient encore qu'un seul cercle lorsque le choix a été arrêté) ont jeté leur dévolu sur un badge que leurs membres sont obligés de porter lorsqu'ils sortent de l'enceinte du pavillon.

Celui des Piques, quand à lui, se montre un peu plus discret. De petite taille, il représente une carte à jouer, l’as de pique. Enfin, en général, l’as de pique. Ce badge particulier a en effet la capacité de changer de figure en fonction du niveau de danger autour de son porteur. Si l’as ne représente rien, méfiez vous si le roi est affiché… une falaise ou qu’un dragon-mandragore risque de vous tomber dessus ! Ce badge détecte le danger sous toute ses formes, qu’il soit physique, ou qu’il émane d’une personne mal intentionnée. Non non, cela ne marche pas pour les profs et leurs partiels, mais c’est bien la seule exception !

Coeurs Sororité plutôt sympathique mais un peu trop délurée au goût des Piques, ils se côtoient régulièrement, mais organisent en fin de compte peu d'activités qui n'impliquent pas aussi les deux autres cercles terriens.

Carreaux Tout aussi ambitieuses qu'eux ne le sont, il évident que les {i]« demoiselles du château »[/i] et les Piques ne pouvaient pas manquer de s'entendre. Dans un registre moins scolaire que les révisions, ils organisent beaucoup de fêtes et petits bizutages ensemble. Du moins, tant que cela ne risque pas de compromettre les études des membres.

Trèfles La querelle était sans doute uniquement liée à leurs anciens présidents, mais Piques et Trèfles n'ont pas une excellente entente. Les Trèfles n'apprécient pas le côté "clan" de l'autre cercle masculin, tandis que les Trèfles trouvent les résidents du trans

Chez les Trèfles, le maître mot est l’entraide. Dès leur arrivée, les futures recrues sont donc soumises à un bizutage en règle, sans doute le plus élaboré de tous les cercles : compétition de paint ball avec le campus comme théâtre et eux comme cibles principales, course d’orientation sans carte ni boussole, à travers les tunnels délabré, organisations de journées de grand nettoyage du campus,, souvent à la suite de barbecues improvisés… bref, tout est fait pour que les bizuts ne s’ennuient pas, et montre leur esprit de camaraderie. La spécialité des Trèfles, c’est aussi le « journal intime ». En petits groupes, les bizuts sont chargés d’apprendre tout, absolument tout, d’une personne désignée : fréquentations, préférences, et même secrets. Le tout dans une ambiance bon enfant, vu que souvent, l’espionnage traite d’un membre même du cercle ! Sans oublier leurs grandes séances de révisions communes, système particulièrement approuvé par les membres lors de l’approche des partiels !

A l'origine, le pavillon des Trèfles était une caserne. Malheureusement, une téléportation ratée le fusionna tant bien que mal avec un zeppelin. Si la plupart des salles sont assez classiques et décorées au fil du temps par les divers membres du cercle, ce qui constituait le toit et l'aile ouest du bâtiment fait belle et bien partie du zeppelin. Par chance, il semble être fait d'une toile plus solide qu'on ne l'escomptait, puisqu'à part quelques fuites d'eau il survit admirablement au temps qui passe. Le pavillon est assez isolé au milieu d'un sous-bois causé par les fées sylvestres à proximité.

Plutôt convivial malgré des escaliers vétustes et quelques meubles grinçants, le pavillon des Trèfles possède un atout majeur, sa cave. Celle-ci sert non seulement à stocker l'alcool en prévision pour les fêtes mais mène à plusieurs endroits à travers le campus grâce à de nombreux tunnels. Toutefois, certains d'entre eux sont encore effondrés, et les Trèfles les restaurent peu à peu en secret, puisque l'Administration les classe comme "officiellement impraticables".

Les cercles masculins ne pouvaient pas trouver un bijou, si bien qu'il leur a fallu un accessoire quel qu'il soit. Finalement, les Trèfles et les Piques (qui ne formaient encore qu'un seul cercle lorsque le choix a été arrêté) ont jeté leur dévolu sur un badge que leurs membres sont obligés de porter lorsqu'ils sortent de l'enceinte du pavillon.

Celui des Trèfles représente le symbole de leur cercle, mais aussi de leur camaraderie. En effet, ce dernier possède un pouvoir bien particulier : il permet d’envoyer des messages, oraux ou vidéos, à chacun de ceux qui en possèdent un. Un petit bijou de technologie bien utile, à manier néanmoins avec précaution. Nombreux sont ceux qui l’ont activé « par erreur » lors d’un examen difficile, ou pendant une scène plutôt romantique ! Il permet de toucher n’importe quel membre du cercle sur le campus et au-dehors, dans un périmètre d’environ 4 ou 5 kilomètres. Bien utile si on est loin, mais attention : n’espérez pas que votre message reste secret bien longtemps, on ne peut pas choisir son destinataire ! D’où un certain nombre de rumeurs relayées par ce moyen de communication pratique mais pas vraiment discret.

Coeurs Aux yeux des Trèfles, les Coeurs sont un groupe d'alter ego féminins. Comme eux, ces demoiselles aiment faire la fête et profiter de leur temps à l'université, non content d'organiser plusieurs évènements sportifs mixtes amicaux entre leurs cercles. De plus, les Trèfles n'hésitent jamais à servir d'hommes à tout faire pour organiser une fête avec les Coeurs.

Carreaux Peut-être un peu trop coincées, les Carreaux n'en restent pas moins des connaissances appréciées des Trèfles. En dépit de cela, ils organisent peu d'évènements ensemble et préfèrent chacun côtoyer les autres cercles ou ne voir chacun que quelques membres de l'autre cercle.

Trèfles Au début, les Piques et les Trèfles ne formaient qu'un seul et même cercle. Des querelles entre leurs anciens présidents ont eu raison de la cohésion du groupe il y a plusieurs décennies de cela. Aujourd'hui, les Trèfles n'apprécient pas le manque de fraternité entre les Piques et leur tendance à changer d'avis trop facilement.